Botox (Toxine botulique)
La toxine botulique, plus connue sous le nom de marque Botox, possède l'une des histoires les plus fascinantes de la médecine moderne. Autrefois redoutée comme une toxine alimentaire dangereuse, elle est aujourd’hui l’un des injectables thérapeutiques et esthétiques les plus utilisés dans le monde. Ce qui a commencé à la fin des années 1970 comme un traitement expérimental des troubles oculaires est désormais approuvé dans plus de 100 pays, avec des millions d’injections réalisées chaque année.
Botox a d’abord été utilisé pour traiter des troubles oculaires ? Son effet esthétique a été découvert par hasard, lorsque les patients ont remarqué une diminution des rides autour des yeux après traitement.
Le Botox est surtout connu pour lisser les rides, mais ses applications vont bien au-delà. Entre des mains expertes, il peut rehausser subtilement les sourcils, affiner la ligne de la mâchoire, harmoniser un sourire, réduire la transpiration excessive, prévenir les migraines, et même aider certains patients atteints de troubles neurologiques. Pour beaucoup, il ne s’agit pas seulement de paraître plus jeune — mais de paraître plus frais, se sentir mieux et prévenir les signes du vieillissement avant qu’ils ne deviennent visibles.
Qu’est-ce que la toxine botulique et comment fonctionne-t-elle ?
La toxine botulique est une protéine purifiée issue de la bactérie Clostridium botulinum. Elle bloque la libération de l’acétylcholine, le neurotransmetteur responsable de la contraction musculaire. En l’absence de ce signal, le muscle traité se détend pendant plusieurs mois.
Cet effet est très localisé. Lorsqu’elle est injectée correctement, la toxine ne se propage pas dans l’organisme et n’affecte pas le tonus musculaire global. Le résultat : des rides estompées, des mouvements plus harmonieux et un soulagement ciblé pour les troubles liés à une suractivité musculaire.
Les différentes toxines : Botox, Dysport, Xeomin et autres
Toutes les toxines botuliques utilisées en esthétique reposent sur la même molécule de base, mais elles diffèrent par leur formulation, leur stabilité et leur diffusion.
- Botox® (onabotulinumtoxinA) – La version originale et la plus étudiée. Approuvée pour de nombreuses indications médicales et esthétiques.
- Dysport® (abobotulinumtoxinA) – Se diffuse plus largement que le Botox ; parfois préféré pour traiter le front dans son ensemble.
- Xeomin® / Bocouture® (incobotulinumtoxinA) – Toxine « nue » sans protéines complexantes, ce qui réduirait le risque de résistance aux anticorps. Stable à température ambiante avant reconstitution.
- Jeuveau® (prabotulinumtoxinA) – Commercialisé sous le nom de « Newtox », exclusivement destiné à l’usage esthétique.
- Innotox® – Toxine prête à l’emploi, sous forme liquide, développée en Corée. Ne nécessite pas de réfrigération avant l’injection.
- Coretox® – Formulation sans protéines, également venue de Corée, conçue pour une pureté accrue et une immunogénicité réduite.
Ces différences sont surtout pertinentes pour les médecins. En pratique, l’expérience de l’injecteur et sa technique comptent bien plus que la marque utilisée.

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Botox préventif : commencer avant l’apparition des rides
Le Botox préventif séduit de plus en plus de personnes dans la fin de la vingtaine ou la trentaine. L’objectif n’est pas de modifier l’apparence, mais de ralentir la formation des rides profondes.
Chaque fois que vous froncez les sourcils ou plissez les yeux, la peau se plie. Avec les années, ces plis deviennent permanents. Le Botox détend l’activité musculaire juste ce qu’il faut pour limiter ces pliages répétitifs.
Le Botox préventif utilise de très petites doses, souvent appelées « Baby Botox », injectées dans les zones très mobiles comme la ride du lion, les pattes-d’oie ou le front. Le résultat reste naturel — vous gardez vos expressions, mais votre peau vieillit plus lentement.
Traiter les rides profondes : ce que le Botox peut — et ne peut pas — faire
Pour les rides déjà bien marquées dans la peau, le Botox ne peut ni les combler ni les effacer. En revanche, il peut stopper les mouvements répétitifs qui les aggravent et permettre à la peau de s’adoucir progressivement.

In many patients, deep lines soften significantly after a few treatment cycles. For the most stubborn creases, Botox is often combined with fillers, chemical peels, or laser resurfacing to rebuild skin quality.
Usages avancés du Botox : au-delà du front, de la ride du lion et des pattes-d’oie
Si la plupart des gens connaissent le Botox pour les « trois zones » classiques (front, glabelle, pattes-d’oie), la pratique esthétique moderne va bien au-delà.
Brow Lift
En affaiblissant les muscles abaisseurs du sourcil (corrugators et procerus), le Botox permet au muscle frontal de relever légèrement la queue du sourcil. Cela ouvre le regard, réduit la lourdeur des paupières et donne un aspect plus frais. Bien réalisé, l’effet reste subtil et naturel.
Le visage humain comporte plus de 40 muscles. Une bonne technique d’injection ne suffit pas sans une parfaite connaissance de l’anatomie — c’est pourquoi seuls les médecins peuvent injecter le Botox en toute sécurité.
DAO (Depressor Anguli Oris)
Le muscle DAO tire les coins de la bouche vers le bas. Le Botox réduit cette traction, ce qui relève les commissures pour un sourire plus doux et plus harmonieux.
Lip Flip
Quelques micro-unités injectées dans le muscle de la lèvre supérieure détendent la tension, ce qui fait rouler la lèvre légèrement vers l’extérieur. L’effet donne un aspect plus pulpeux à la lèvre lors du sourire. Particulièrement utile pour les sourires gingivaux, mais l’effet ne dure que six à huit semaines.
Cat Eyes / Fox Eyes
En relâchant les muscles qui tirent les sourcils vers le bas aux coins externes, le Botox peut créer un léger allongement et soulèvement du regard. Les résultats sont subtils et conviennent mieux aux patients ayant déjà une bonne position naturelle des sourcils.
Bandes platysmales / Nefertiti Lift
Le muscle platysma, situé dans le cou, tire vers le bas, créant des bandes verticales et un début d’affaissement. Le Botox affaiblit cette traction, lissant le cou et affinant la mâchoire. Lorsqu’il est injecté le long de la ligne mandibulaire, on parle de Nefertiti Lift.
Affinement des masséters
Des masséters volumineux peuvent alourdir la mâchoire. Le Botox réduit progressivement leur volume, affinant le visage en une forme en V plus douce. Ce traitement soulage également le bruxisme (grincement des dents).
Pointe du nez et lignes du lapin
Le Botox injecté dans le muscle depressor septi nasi peut relever une pointe de nez tombante, notamment en souriant. Les injections dans le muscle nasalis atténuent les « lignes du lapin » sur l’arête du nez.
Contrôle de l’écartement des narines
Certaines personnes écartent naturellement les narines en souriant ou en parlant, ce qui peut élargir visuellement le nez. De très faibles doses de Botox dans les muscles dilatateurs des narines réduisent cet effet. Résultat : un contour nasal plus raffiné pendant les expressions.
Attention : cette zone étant très délicate, le traitement doit être fait avec prudence pour ne pas altérer la respiration ou le sourire.
Botox du menton (menton)
Souvent négligé, le menton peut présenter des irrégularités, un aspect fripé ou un effet « peau d’orange » à cause du muscle mentalis. Le Botox lisse la surface du menton et améliore l’équilibre du bas du visage, surtout lorsqu’il est combiné à une injection dans le DAO.
Attention : un dosage précis est essentiel — un excès peut provoquer une lourdeur ou gêner les mouvements de la lèvre inférieure.
Rides du fumeur (rides péribuccales)
Les rides verticales autour de la bouche, appelées « rides du fumeur » ou « rides code-barres », apparaissent avec l’âge en raison des mouvements répétitifs des lèvres, des dommages solaires et de la perte de collagène. De petites doses de Botox permettent de détendre le muscle orbicularis oris et d’adoucir ces lignes.
Résultat : une lèvre supérieure plus lisse, avec moins de migration du rouge à lèvres dans les plis.
Indiqué pour : rides légères à modérées. Les plis plus marqués peuvent nécessiter un traitement complémentaire (laser, peelings, injections).
Attention : un surdosage peut gêner certaines fonctions comme boire à la paille, siffler ou faire la moue — d’où l’importance d’un dosage millimétré.

Barbie Botox (TrapTox)
Popularisé sur TikTok sous le nom de « Barbie Botox », cette tendance consiste à injecter le Botox dans les muscles trapèzes à la base du cou et des épaules. L’objectif : allonger visuellement le cou et affiner les épaules, pour une silhouette évoquant une poupée Barbie.
Certaines personnes y ont recours pour soulager les tensions ou améliorer la posture, mais les experts alertent sur les risques d’un usage purement esthétique — notamment une faiblesse musculaire, des douleurs ou des troubles de la fonction des épaules.
Ce traitement reste controversé et ne devrait être envisagé que pour des raisons médicales réelles, comme une hypertrophie des trapèzes ou des tensions chroniques.
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Des résultats subtils dépendent d’une technique précise et d’un médecin qui maîtrise l’anatomie de votre visage.
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Avant le Botox : comment bien se préparer
Une bonne préparation limite les effets secondaires et optimise le résultat final.
1 à 2 semaines avant
- Évitez les médicaments et compléments qui fluidifient le sang (sauf avis médical) : aspirine, ibuprofène, vitamine E, huile de poisson, ginseng, ail, ginkgo. Ils augmentent le risque d’ecchymoses.
- Réduisez votre consommation d’alcool — cela augmente aussi les risques de bleus.
- Assurez-vous que votre peau est saine : en cas de bouton, d’acné inflammatoire ou d’infection près des zones à injecter, il est préférable de reporter la séance.
24 heures avant
- Évitez complètement l’alcool.
- Buvez suffisamment d’eau et hydratez bien votre peau.
- Ne prévoyez aucun soin du visage (peeling, microneedling, soins en institut) le même jour.
Le jour J
- Venez avec le visage propre et démaquillé.
- La peau sera désinfectée avant les injections.
- De la glace pourra être appliquée pour atténuer l’inconfort ou limiter les bleus.
Après le Botox : les bons gestes à adopter
Les soins post-injection influencent à la fois les résultats et leur durée.
Les 4 premières heures
- Restez en position verticale : ne vous allongez pas et évitez de vous pencher.
- Ne touchez pas et ne massez pas les zones traitées.
- N’appliquez aucun maquillage ni soin autour des points d’injection.
- Faites quelques expressions douces (sourire, hausser les sourcils, froncer légèrement) pour aider le produit à se fixer.
Les 24 premières heures
- Évitez l’exercice physique intense, l’alcool, les saunas et hammams.
- Dormez de préférence sur le dos.
- Évitez les soins du visage, masques ou massages.
La première semaine
- Soyez patient·e : les résultats complets apparaissent entre 10 et 14 jours.
- Ne jugez pas la symétrie trop tôt — chaque muscle se détend à son propre rythme.
- Évitez les traitements comme le microneedling ou les peelings.
Soins & appareils à domicile
- Protection solaire (SPF) : recommandée dès le lendemain.
- Crèmes et sérums : à utiliser après 12 à 24h. Évitez les acides et rétinoïdes la première nuit.
- Microcourants : attendre 7 à 10 jours.
- Radiofréquence / ultrasons (RF, HIFU) : attendre au moins 2 semaines.
- Masques LED : utilisables immédiatement.
Vous ne savez pas comment intégrer le Botox dans votre routine ?
Un médecin qualifié pourra vous guider sur le bon moment, les soins à associer et les combinaisons adaptées à vos objectifs.
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Complications possibles : effets secondaires visuels ou fonctionnels
Les ecchymoses sont les effets secondaires les plus fréquents. Environ 1 patient sur 4 en développe, mais elles disparaissent en quelques jours. On peut souvent les éviter en évitant l’aspirine ou l’alcool avant l’injection.
Le Botox est considéré comme très sûr lorsqu’il est administré par un professionnel qualifié. Mais comme tout acte médical, il n’est pas totalement exempt de risques. La plupart des effets sont légers et temporaires. Être bien informé permet de les prévenir et de mieux y réagir si besoin.
Effets secondaires fréquents et transitoires
- Bleus et gonflements : fréquents autour des yeux, disparaissent généralement en quelques jours. De rares cas d’hématomes plus importants peuvent survenir si un vaisseau est touché.
Prévention : évitez les médicaments et compléments listés ci-dessus pendant 10 à 14 jours. Appliquez de la glace avant et après l’injection. - Douleur ou picotement : inconfort temporaire, atténué par l’usage d’aiguilles fines, d’un geste lent et d’un sérum physiologique adapté.
- Maux de tête : ressentis chez certains patients pendant quelques jours, parfois jusqu’à deux semaines. Généralement soulagés avec du paracétamol.
- Fatigue ou symptômes pseudo-grippaux : rares mais décrits les premiers jours.
- Sécheresse cutanée : due à une réduction temporaire de l’activité des glandes sudoripares.
Effets esthétiques ou visuels (non graves mais gênants)
- Chute de la paupière (ptose) : liée à une diffusion du produit vers le muscle releveur. Survient dans 1 à 5 % des cas, se résorbe en 2 à 4 semaines. Des gouttes ophtalmiques (apraclonidine) peuvent aider temporairement.
- Sourcils lourds : provoqués par un relâchement du front non compensé au niveau de la glabelle. Disparaissent en 6 à 8 semaines.
- Sourcils “Spock” (signe de Méphisto) : soulèvement exagéré de la partie externe du sourcil, souvent dû à une sous-correction latérale. Se corrige facilement par une retouche.
- Sourire asymétrique ou chute de la commissure des lèvres : si le produit diffuse vers les muscles péri-oraux. Se corrige spontanément en 4 à 8 semaines.
- Poches sous les yeux : chez certains patients avec relâchement cutané après injection des pattes-d’oie. Généralement transitoires (4 à 6 semaines).
- Raideur de la lèvre supérieure : après un lip flip, la lèvre peut sembler figée, rendant difficile de siffler ou boire à la paille. Dure environ un mois.
- Effet paradoxal au niveau des masséters : gonflement inattendu, creux au niveau des joues ou gêne à l’ouverture de la bouche. Prévenu par un dosage équilibré et une cartographie précise.
Complications fonctionnelles rares
Très rares, mais mentionnées ici par souci de transparence :
- Vision double (diplopie) : en cas de diffusion vers les muscles oculaires. Survient dans environ 2 % des traitements des pattes-d’oie. Temporaire mais désagréable.
- Ectropion : paupière tournée vers l’extérieur, généralement chez les patients plus âgés à la peau relâchée.
- Lagophtalmie / sécheresse oculaire : difficulté à fermer totalement la paupière après un surdosage. Rare et réversible.
- Difficulté à avaler (dysphagie) : liée à des injections fortes dans le cou ou le platysma. Temporaire et dose-dépendante.
- Faiblesse généralisée : extrêmement rare, généralement observée avec des doses thérapeutiques très élevées (hors esthétique).
- Réactions allergiques ou anaphylaxie : exceptionnelles mais possibles.
- Réactions cutanées : de rares cas d’éruptions psoriasiformes ont été décrits, se résorbant spontanément.
Sécurité à long terme et résistance
Le Botox est utilisé depuis plus de 30 ans avec un excellent profil de sécurité. Cependant, l’usage prolongé à fortes doses (notamment chez les patients neurologiques) peut entraîner, dans 5 à 10 % des cas, une résistance due à la formation d’anticorps.
Bonne nouvelle : avec la régularité, les effets durent souvent plus longtemps.
Les muscles “apprennent” à se relâcher, ce qui prolonge naturellement les résultats après plusieurs séances.
En médecine esthétique, les doses étant faibles, le risque de résistance reste très bas. Des formules comme Xeomin® ou Coretox®, sans protéines complexantes, réduisent encore ce risque.
Et si une résistance apparaît, un changement de toxine peut suffire à rétablir l’efficacité du traitement.
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Usages médicaux et expérimentaux au-delà de l’esthétique
Le Botox n’est pas réservé à la cosmétique. Il est également approuvé pour traiter plusieurs affections médicales, notamment :
- Migraine chronique
- Hyperhidrose (transpiration excessive)
- Spasticité et dystonie
- Strabisme et blépharospasme
- Vessie hyperactive
La recherche explore aussi son utilisation dans des indications expérimentales comme la dépression, les douleurs articulaires ou certaines inflammations — mais ces usages restent à l’étude.
Choisir un praticien qualifié
En Belgique comme dans l’Union européenne, seule une personne titulaire d’un diplôme de médecine peut injecter de la toxine botulique. Cela dit, la formation et l’expérience font toute la différence.
En Belgique, seuls les médecins sont autorisés à injecter du Botox. Vous pouvez vérifier si votre praticien est médecin en consultant son numéro INAMI ici.
C’est une méthode fiable pour s’assurer que l’injecteur est bien diplômé.
Choisissez un médecin qui :
- Est transparent sur les marques utilisées et les conditions de conservation
- A suivi une formation sérieuse en anatomie faciale
- Montre des résultats naturels en avant/après
- Propose un suivi clair après la séance
Évitez les injecteurs non médicaux ou les offres à prix anormalement bas. La compétence du praticien compte bien plus que la marque de toxine utilisée.
Prix du Botox en Belgique
Le tarif du Botox dépend de la zone traitée et de la quantité utilisée. En moyenne, une dose (ou zone) coûte environ 120 €.
Les traitements plus complets, comme le front, la glabelle et les pattes-d’oie, reviennent généralement entre 250 et 350 €.
Les zones avancées (masséter, cou, hyperhidrose…) peuvent coûter davantage en raison des doses plus élevées.